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Les réflexes archaïques, appelés aussi mouvements primordiaux, sont comme des réponses automatiques de notre corps.  Ils jouent un rôle très important dans notre développement dès notre naissance. Les réflexes archaïques sont des réactions que notre corps fait tout seul en réaction à un stimulus sensoriel. Même si on pense souvent à ces réflexes en lien avec les bébés, ils continuent à affecter notre comportement tout au long de notre vie.

Pensez à quand vous avez sursauté après avoir entendu un bruit fort.  Ces réactions automatiques se produisent sans que vous y pensiez. En fait, elles sont là depuis que vous êtes né. Même en grandissant, ces réflexes influencent la façon dont nous réagissons aux situations de tous les jours.

1. Les fondements des réflexes archaïques : des réponses naturelles pour la survie et le développement

Les réflexes archaïques sont un peu comme les super-héros invisibles du développement humain. Dès 6 semaines après notre conception, un premier réflexe archaîque apparaît. Pluseurs autres réflexes vont ensuite apparaître, puis certains au moment de la naissance. Ainsi, avant même que nous soyons prêts à explorer le monde par nous-mêmes, ces réflexes archaïques sont programmés dans notre système nerveux. Ils vont nous aider à survivre et à grandir. On pourrait les comparer à une chorégraphie que notre corps connaîtrait depuis toujours.

Imaginez-les comme des réponses automatiques de votre corps, comme lorsque votre main se retire instantanément d’une surface chaude sans même que vous n’y pensiez. Ou encore comme lorsque vos bras se tendent en avant pour vous réceptionner lors d’une chute. 

Les réflexes archaïques sont comme programmés génétiquement. Ils ainsi sont câblés dans notre système nerveux pour nous aider à faire face aux situations difficile dès les premiers jours de notre existence.

Certains de ces réflexes ont une importance cruciale pour notre survie. Par exemple, le réflexe de succion nous aide à nourrir dès le début. Le réflexe de respiration nous permet de survivre sans avoir à penser à respier. Dès la naissance, on teste le réflexe de Moro, qui provoque un écartement soudain des bras en réponse à une sensation de chute. Ce dernier prépare notre corps à réagir rapidement aux situations potentiellement dangereuses.

Ces réflexes marquent le début de notre aventure neurologique. Ils jettent les bases sur lesquelles se construiront toutes nos compétences motrices, émotionnelles et cognitives futures. Ainsi, en comprenant ces réflexes, nous pouvons mieux apprécier la complexité de notre propre développement dès les premiers instants de la vie.

réfelexe de Babinski : les orteils s’écartent en stimulant le pied.

2.Leur rôle dans le développement cognitif et moteur : les architectes invisibles du mouvement et de la pensée

 Les réflexes archaïques sont comme des aides invisibles qui construisent notre capacité à bouger, à ressentir et à penser. Dès les premiers jours de notre vie, ils créent les bases pour toutes les compétences motrices et cognitives que nous développons par la suite.

Ces réflexes sont comme les premiers pas dans le monde du mouvement. Des réflexes tels que le réflexe tonique symétrique du cou (RTSC) nous aident à développer des mouvements coordonnés. Ces mouvements sont essentiels pour apprendre à tenir notre tête, nous asseoir et marcher.

Ils sont également nos compagnons de découverte. Le réflexe tonique asymétrique du cou (RTAC) nous encourage à explorer le monde qui nous entoure. Il joue un rôle crucial dans le développement de nos compétences visuelles et tactiles.

Au niveau du cerveau, ces réflexes tissent une toile de connexions neuronales. Ils créent des liaisons entre différentes parties du cerveau. Ils jettent ainsi les bases de notre pensée et de notre compréhension du monde.

Pensez à ces réflexes comme aux fondations d’un gratte-ciel. Plus solides sont les bases, plus haut peut s’élever la structure. De même, plus forts et mieux intégrés sont ces réflexes, plus complexes peuvent devenir nos mouvements et nos pensées.

3. L’intégration des réflexes : quand l’automatique devient naturel

Comme dans un bon livre, les réflexes archaïques doivent être intégrés correctement pour que l’histoire se déroule de manière fluide. L’intégration signifie que nos mouvements ne sont plus automatiques, mais volontaires et contrôlés.

Si les réflexes ne s’intègrent pas correctement, certains de nos mouvements, de nos pensées ou encore  nos émotions peuvent échapper à notre contrôle. Ces réactions involontaires créent alors des défis dans notre capacité à rester concentrés et à apprendre de nouvelles choses.

Lorsque ces réflexes s’intègrent bien,  la coordination devient plus naturelle, la concentration s’améliore, et nous sommes mieux équipés pour apprendre et grandir.

4. Les liens avec les difficultés d’apprentissage

Parfois, l’histoire de notre développement peut rencontrer des obstacles. Des réflexes qui persistent trop longtemps peuvent créer des défis, particulièrement dans notre capacité à apprendre de nouvelles choses et à gérer nos émotions.

Les réflexes qui ne s’intègrent pas peuvent être comme des obstacles sur le chemin de notre apprentissage. Ces obstacles peuvent rendre difficile la concentration en classe, la compréhension de la lecture, ou même la gestion de nos émotions.

En ce qui concerne l’écriture, bien des réflexes peuvent altérer la tonicité de la main, la motricité fine et tout l’éqilibre du corps. Ainsi, ils peuvent être en partie responsables d’une écriture illisible, trop lente ou douloureuse.

Des études montrent que ces réflexes non intégrés peuvent être liés à des difficultés spécifiques telles que la dyslexie ou la dyspraxie. Comprendre ces liens offre des pistes pour surmonter ces difficultés. Ils sont donc à prendre en compte dans les aides pouvant être apportées aux personnes présentant des trouble dys.

5. Importance de l’évaluation et de l’intervention : trouver des solutions au cœur de l’action

Face à ces obstacles, il est crucial de trouver des solutions. L’évaluation précoce et des interventions ciblées peuvent offrir des moyens d’aider les personnes à surmonter les défis liés aux réflexes archaïques.

La bonne nouvelle, c’est que les réflexes archaïques peuvent être intégrés à tout âge de la vie. Ils amènnt alors un confort qui peut se retrouver au niveau émotionnel, physique et cognitif.

Les thérapeutes prenant en charge l’intégration des réflexes archaïques sont des interlocuteurs privilégiés. Grâce à leur aide, on peut retrouver un confort émotionnel, physique et améliorer ses capacités d’apprnetissage.

En comprenant ces liens, nous cultivons la compréhension et l’inclusion. Cette compréhension peut contribuer à briser les stigmates associés aux difficultés d’apprentissage, encourageant une approche éducative qui prend en compte la diversité des chemins d’apprentissage.

Une séance d’intégration d’un réflexe

En somme, les réflexes archaïques sont les personnages centraux de notre développement Ils agissent comme les architectes de notre capacité à bouger, penser et apprendre. Comprendre leur rôle, leur intégration et leur impact sur les défis d’apprentissage est comme décrypter le scénario complexe de notre histoire neurologique.