Les réflexes archaïques
Les réflexes archaïques, qu’est-ce que c’est ?
Les réflexes sont des mouvement qui, comme leur nom l’indique, sont automatiques, involontaires.
Nous naissons tous avec des réflexes archaïques. Certains sont déjà présents in utero et vont servir au bébé a participer activement à sa naissance. Puis d’autres réflexes vont apparaître pour aider le bébé à se développer, que ce soit physiquement, psychiquement ou encore de façon cognitive. Au fur et à mesure qu’il grandit ; le bébé va apprendre à maîtrise son corps et à effectuer des mouvements volontaires, inhibant ainsi ses réflexes primitifs.
Vers 2-3 ans, le petit enfant devrait avoir ainsi inhibé tous ses réflexes archaïques.
Des exemples de réflexes
Si vous avez des bébés dans votre entourage, vous pouvez par exemple observer que glisser un objet dans la main provoque une fermeture des doigts autour de cet objet. Le bébé serre très fort et il est souvent difficile de lui faire lâcher prise. C’est un réflexe, appelé agrippement palmaire. Le bébé ne contrôle par sa force. Son corps le fait automatiquement. On pense que ce réflexe primitif nous vient de nos ancêtres, lorsque les petits devaient s’agripper à leur mère. Plus tard, le bébé va commencer à ouvrir et refermer sa main de façon volontaire. Il va passer du mouvement réflexe au mouvement maîtrisé, intégrant ainsi le réflexe archaïque. Ce réflexe ne sera plus actif mais pourra toujours se réactiver en cas de danger.
Sur le dos, si le bébé tourne la tête sur le côté, le bras et la jambe du même côté vont s’étendre tandis que le bras et la jambe opposés vont se replier. C’est le réflexe tonique asymétrique du cou (RTAC). Ce réflexe va permettre au bébé de développer chaque côté de son corps (droite/gauche) de façon homolatérale. Il va ainsi développer ses bras, ses jambes, ses yeux, ses oreilles, mais aussi les hémisphères droit et gauche séparément. Plus tard, il pourra accéder au croisement de la ligne médiane, pouvant se servir des deux côté de son cops en même temps et de façon complémentaire.
Ce mouvement réflexe va aussi l’aider a aller attraper un objet sur le côté : le RTAC lui fait tendre le bras et son réflexe d’agrippement va lui permettre de l’attraper. Et un peu plus tard, il va l’aider à se retourner sur le ventre avec la complicité d’autres réflexes, puis ramper, se mettre à 4 pattes avant de marcher.
Il existe aussi des réflexes de vie, qui doivent rester actifs toute notre vie : le réflexe de respiration, par exemple, sans lequel nous ne pourrions pas survivre. Mais aussi l’équilibre, la gravité, la succion, la déglutition, la digestion…
Si vous tombez en avant, votre corps va faire appel au réflexe de parachute : vos deux mains vont s’avancer devant vous pour vous rattraper.
Réflexe de l’agrippement palmaire
Réflexe tonique asymétrique du cou (RTAC)
Réflexes visibles en situation d’écriture
Que se passe-t-il si certains réflexes archaïques restent actifs ?
Des réflexes archaïques non inhibés peuvent avoir des incidences :
Dans la sphère émotionnelle :
Manque de confiance en soi, difficultés, relationnelles, timidité, agressivité, hypersensibilités, angoisses, phobies…
Dans la sphère cognitive :
Troubles de l’attention, difficultés d’apprentissage, troubles du langage, mémorisation, concentration, organisation, repérage dans l’espace, lecture, écriture…
Dans la sphère cognitive :
Troubles de l’attention, difficultés d’apprentissage, troubles du langage, mémorisation, concentration, organisation, repérage dans l’espace, lecture, écriture…
Dans la sphère physique :
Manque de tonicité, de souplesse, maladresse, problèmes de latéralité, troubles de la motricité, de coordination, hyperactivité, troubles de l’écriture…
Les difficultés provoquées par les réflexes archaïques :
Des réflexes archaïques non intégrés sont souvent la cause de bien des étiquettes apposées sur des enfants qui n’ont pourtant aucune maîtrise sur ces comportement
Souvent étiqueté à tort d’hyperactif, cet enfant se tortille continuellement sur sa chaise, ne tient pas en place, s’affale sur son bureau, enroule ses pieds autour des pieds de sa chaise, se met à genoux sur sa chaise ou étend sa jambe sur le côté de son siège. Les vrais responsables de ce comportement sont souvent des réflexes actifs au niveau du cou et du dos.
Qui ne “fait jamais exprès” mais qui fait tomber des objets, trébuche, se fait des croche-pieds à lui-même. Dans certains cas il fait rire en faisant passer ses maladresses pour des clowneries. Le pauvre ! alors que les vrais responsables peuvent être des réflexes actifs au niveau du cou et des pieds.
Qui a du mal à s’organiser, inverse les lettres b/d/p/q, « sac » et « cas », ne connaît pas la droite et la gauche et n’arrive pas à suivre des indications pour trouver son chemin. Des réflexes au niveau de la tête et des mouvements croisés sont à rechercher.
Qui oublie ses leçons d’un jour à l’autre. La poésie apprise (et connue) la veille au soir est oubliée dès le lendemain matin. L’orthographe d’un mot su un jour a disparu de son cerveau le jour suivant. Il en va de même pour les tables de multiplication. Des réflexes de cou mais aussi du dos, provocant de fortes émotions peuvent en être responsables.
Dit aussi stressé, anxieux, peureux, qui a peur de l’échec, de se tromper. Il ne répond pas aux questions de l’enseignant même s’il a la réponse de peur de se tromper. Il doute en permanence de lui-même et de ses réponses. La peur va parfois jusqu’au refus de faire par peur de l’échec anticipé. La cause de ses peurs est à chercher du côté de réflexes de mise en sécurité qui sont tout le temps actifs.
Lorsqu’il écrit, il n’arrive pas à trouver la bonne position et se tord sur sa chaise. Il tient son crayon en le serrant fortement et appuie sur le papier. Son bras tout entier se crispe quand il essaie d’écrire vite. Sa bouche remue en même temps qu’il forme ses lettes. Son enseignant lui demande de s’appliquer, de faire des efforts mais c’est plus fort que lui. Cet enfant est en proie à des réflexes non intégrés au niveau de la main, du cou, du dos et des pieds, lui rendant l’écriture fastidieuse et de piètre qualité.
Comment aider le corps à intégrer les réflexes archaïques ?
La bonne nouvelle, c’est qu’on peut intégrer les réflexes archaïques toute sa vie, à n’importe quel moment.
Avec une séance d’intégration, on va réapprendre au corps à agir de façon volontaire. Les mouvements jusqu’alors réflexes vont se faire de façon contrôlée. En intégrant un réflexe, les bienfaits peuvent alors se ressentir. Parmi les nombreux bienfaits, qui varient selon les réflexes, on peut ressentir
- au niveau émotionnel : un apaisement ou alors une nouvelle confiance en soi, un patience que l’on n’avait pas…
- Au niveau physique : certaines douleurs peuvent s’atténuer, des maladresses diminuer, les crispations disparaître
- Au niveau cognitif : une meilleure attention, une bonne concentration, une meilleure compréhension.
Je suis à présent fromée pour pouvoir intégrer les réflexes avec une nouvelle méthode : la Brain Therapy.
C’est une méthode développée par le Docteur Chikly.
La Brain therapy est douce, non invasive, rapide et durable.
Avec cette méthode, seules 2 à 3 séances suffisent !
Voici une vidéo du Dr Chikly intégrant le réflexe de Galant (en anglais)
Quel est le lien avec la graphoéducation ?
La grande majorité des personnes que je reçois dans mon cabinet ont des réflexes archaïques non intégrés, ce qui freine l’amélioration de leur écriture.
En commençant par intégrer leurs réflexes, le corps se détend et les mouvement deviennent plus aisés. Il arrive souvent que l’écriture s’améliore déjà avant même d’avoir commencé à travailler sur l’écriture.
Pour moi, l’intégration des réflexes archaïques est donc une étape incontournable d’une bonne rééducation de l’écriture.
C’est pourquoi, si besoin, les séances de graphoéducation débutent avec l’intégration des réflexes en lien avec l’écriture les plus actifs.
Vous souhaitez vous faire aider uniquement pour les réflexes archaïques ? C’est tout à fait possible.
Je reçois enfants, ados et adultes pour vous aider à intégrer vos réflexes archaïques.
Comment me contacter ?
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